La presse parle de Beudon
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Marion Granges
Rencontrer Marion en son domaine reste un souvenir inoubliable.
Marion Granges, la perchée de Beudon
Pionnière de la biodynamie avec son mari, Jacques, Marion Granges cultive des vignes de l’impossible à 890 mètres d’altitude. Il faut être idéaliste, un peu fou ou maso pour se percher là-haut. Rencontre avec une dame pas comme les autres.
Adieu l’ami
Se rendre au domaine, en empruntant le téléphérique que Jacques avait installé, visiter les vignes perchées en équilibre à plus de 800 mètres, passer des heures délicieuses en compagnie du couple, reste une visite inoubliable. Jacques Granges, l’homme au béret, était un amoureux de la nature, un vrai, et un adepte inconditionnel également de la biodynamie.
Le pionnier de la viticulture biodynamique est décédé
Travailler de manière durable avec les ressources naturelles a toujours été au centre des préoccupations et des activités de Jacques Granges. Il accordait beaucoup d’importance à l’entretien de la biodiversité et des milieux naturels, qui offrent aux plantes et aux animaux un espace de vie protégé. En 2012, la famille Granges reçut une distinction de Bio Suisse pour ses prestations en faveur du climat.
Beudon est une belle expérience d’une conjonction entre la recherche du plaisir et une conscience éthique.
Ce n’est pas seulement la production de vins de qualité dotés d’un caractère tout à fait particulier qui motive Marion et Jacques Granges, mais aussi le respect et l’utilisation durable des ressources natu- relles. Notre couple de vignerons a reçu le prix «Entreprise Climatique de l’année 2012» de Bio Suisse pour ses efforts de diminution des émissions de gaz à effet de serre.
Vignobles d’exception
À 30 minutes de Vevey, dans le Valais, comment ne pas rendre visite à l’un des domaines les plus insolites du monde, le domaine de Beudon?
Jacques Granges, pour toujours.
C’est bien plus qu’un vigneron qui est parti. Jacky était un visionnaire, passionné d’agriculture avec un grand A. Un homme qui s’acharnait au quotidien – et le plus « naturellement » possible – à organiser la rencontre du végétal avec un sol et un climat, afin d’accoucher les plus beaux et honnêtes fruits possibles, pour donner naissance à des vins idoines, que ses amis vinifiaient pour lui sans fard ni béquille. Des vins nus mais justes. Rare.
A la mémoire de Jacques Granges
Jacques Granges était un passionné de la nature, plus qu’un vigneron dans l’âme, un fou de botanique, proche du vivant, de la faune et de la flore valaisanne, un amoureux de la Terre qui militait pour une diversité préservée.
Tous les vins goûtés ont suscité l’enthousiasme unanime du comité de dégustation. Leur dynamisme et leur solidité ont été encensés, de même que leur pureté. Ce sont des vins vivants, denses et énergiques ayant chacun une personnalité et un caractère bien trempés.
Un drôle de gamay de garde qui après huit ans sent toujours les ronces et la fraise écrasée, sur une belle trame tannique, une jolie fraîcheur. Ses vins sont délicieux mais peu connus en dehors de la Suisse.
Jacques Granges, pionnier de la biodynamie, meurt dans un accident
Jacques Granges était réputé pour la qualité de ses vins. Depuis 1992, la totalité du domaine de Beudon est cultivée en biodynamie. Les vignes sont traitées quatre à six fois par an au petit-lait, avec différentes tisanes, décoctions et huiles essentielles, et très peu de traitements chimiques. «C’était un puriste. Il a toujours été dans une approche naturaliste du métier de vigneron. Il a joué un rôle de pionnier et beaucoup de gens ont suivi sa trace», raconte Pierre-Emmanuel Buss qui avait réalisé un portrait du Valaisan pour Le Temps en avril 2014.
Beudon abrite ainsi la plus grande diversité de papillons de Suisse. Bref un terroir apte à donner une certaine crédibilité au slogan maison, répercuté sur le site internet du domaine: «Buvez du Bio, buvez du Bon, buvez du Beudon!»
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